Laissez-vous envoûter par ces créations fascinantes, créées exclusivement en ce lieu singulier.

Yamamoto Alloy Manufacturing

Un atelier fondé à la fin de l’époque Edo, spécialisé dans la fabrication de wakyo (miroirs traditionnels japonais). Un wakyo est un miroir fabriqué en versant du cuivre fondu dans un moule, puis polis avec une lime. Avant l'apparition des miroirs en verre à l’époque Meiji (1868-1912), ces miroirs étaient couramment utilisés au Japon. De nos jours, ils sont principalement utilisés comme shinkyo (miroirs sacrés) dans les sanctuaires et temples. En plus des shinkyo, l'atelier fabrique également des makyo (miroirs magiques), qui, lorsqu’ils sont exposés à la lumière, projettent les décorations de leur face arrière sur la surface réfléchie. Akihisa Yamamoto, cinquième du nom, est connu comme le « dernier maître des miroirs du Japon », ayant hérité des techniques de fabrication de ces miroirs mystiques. Leur structure énigmatique attire l’attention de nombreux artistes et est parfois utilisée dans certaines installations artistiques.

Découvrez les techniques suprêmes des grands maîtres sculpteurs de Bouddhas et la délicate méthode du kirikane.

Heian Bussho

Cet atelier de création de statues bouddhiques est dirigé par Kokei Eri, sculpteur de statues bouddhiques, et sa fille, Tomoko Eri, maître en kirikane. Kokei Eri a reçu le titre honorifique de « Grand Maître Sculpteur de Bouddhas » (Daibutsushi-gō), décerné par le Sanzen-in et le Grand Temple principal Ryūkō Tokujii. On dit que moins de dix sculpteurs dans tout le pays détiennent ce titre, et il est extrêmement rare qu’il soit accordé par plusieurs temples. Tomoko Eri a hérité de la technique du kirikane de sa mère, Sayoko Eri, désignée Trésor National Vivant. Le kirikane est une technique qui consiste à chauffer et fusionner des feuilles d'or, puis à les découper en fines bandes, ensuite collées pour former des motifs délicats. Utilisée depuis l'Antiquité pour sublimer la splendeur des statues bouddhiques, cette technique rare est encore transmise aujourd'hui par un petit nombre de maîtres du kirikane.

Découvrez les techniques sublimes qui ont élevé le textile au rang d'œuvre d'art.

Tatsumura Textile - Usine Karasuma

Fondée en 1894 et forte de 130 ans d'histoire, cette maison a produit de nombreux textiles, allant de la reproduction des étoffes précieuses du Shosoin et des célèbres tissus historiques, à des créations originales intégrant de nouvelles sensibilités. Elle a ainsi élevé le textile au rang d'œuvre d'art. La qualité exceptionnelle de ses designs a séduit des créateurs internationaux tels que Christian Dior et Fendi, qui les ont utilisés dans des créations de haute couture. La maison est également réputée pour ses rideaux de théâtre emblématiques, ses ornements pour les chars de festival et les sanctuaires, ainsi que pour ses tissus de kimonos, sans oublier les étoffes pour rideaux, robes et autres applications. Elle jouit d'une renommée inégalable.

Plongez dans l'infinie variété des couleurs inspirées par le climat unique de Kyoto.

Fukudaki
(Institut d'artisanat et de recherche en teinture et broderie Fukuda)

Fondé en 1927, cet atelier assure la production complète de tissus pour kimonos, incluant la teinture, la broderie et l'application de feuilles d'or. Alors que la production de kimonos à Kyoto repose généralement sur une division du travail entre artisans spécialisés, Kiju Fukuda, désigné comme le premier Trésor National Vivant pour ses compétences en broderie, a décidé d'internaliser la teinture dans son atelier afin d'obtenir précisément les couleurs qu'il désirait. La teinture étant influencée par la température et l'humidité, aucune couleur ne peut être reproduite à l'identique, et les motifs sont déterminés en fonction des nuances obtenues. Spécialisé dans la teinture en dégradé, qui crée une profondeur et une légèreté dans les motifs, l'atelier produit principalement des œuvres discrètes et raffinées, où la couleur de base, les motifs et les broderies se mettent mutuellement en valeur.